Les organismes et fondations se consacrant à la cause de l'autisme ne disposent pas d'une plateforme officielle pour se faire connaître, laquelle leur permettrait de mieux desservir leur région respective.
Quant aux services offerts aux familles par les CLSC, ils sont plus qu'insuffisants. Les CLSC sont censés offrir aux familles de l'information sur les services offerts aux enfants autistes, or leurs travailleuses sociales sont débordées et par conséquent, les parents sont laissés à eux-mêmes et doivent se débrouiller seuls pour trouver des ressources qui permettront à leur enfant de cheminer. Soulignons qu'il peut s'écouler plus d'un an avant de pouvoir obtenir un premier rendez-vous avec une travailleuse sociale, ce qui est aberrant compte tenu du nombre toujours grandissant d'enfants recevant un diagnostic d'autisme chaque année. Le besoin est réel, mais ignoré. Les enfants atteints d’un TSA font l’objet d’une grande incompréhension de la part du gouvernement. On minimise leur trouble, on ignore leurs besoins, mais ils ont besoin d’aide MAINTENANT. Pas des années plus tard, alors qu’il sera trop tard. Ces années d’attente sont déterminantes dans le développement d’un enfant. Elles font la différence entre la bonne intégration et la mauvaise intégration d’un enfant à la société.