Vigilance Sociale AQDR Jonquiere

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Projet Vigilance Sociale ayant pour objectif de dépister et de combattre les abus faits aux ainés

Historique
Au cours de l’année 2013, la présidente et les membres du conseil d’administration de L’AQDR Jonquière ont été interpellés par un projet communautaire concernant la maltraitance envers les personnes aînées.

Aussi, en conformité, avec leur mission et en s’appuyant sur l’expérience menée par L’AQDR de Rivière-du-Loup, le projet sera amorcé en mars 2014. Ainsi, l’implantation d’un réseau de vigiles bénévoles auprès des personnes aînées sera déployée dans l’arrondissement Jonquière.

Le projet de vigilance sociale pour les aînés a d’abord été une initiative du comité Abus, jamais plus… pour une retraite sereine de la MRC de Rivière-du-Loup. Ce comité a été fondé en janvier 2008, afin de contrer la maltraitance envers les aînées. Au terme du projet, soit en mai 2011, 600 personnes avaient reçues la formation de vigiles sociales.

1. Description du projet :
Le projet consiste à organiser une série de formations. S’adressant aux personnes qui occupent une place significative dans la vie des aînés (que ce soit par le travail ou leur engagement communautaire), aux aînés eux-mêmes et à tous les membres de la communauté intéressés par la question, portant sur la prévention, le dépistage et les ressources d’aide en matière de maltraitance des personnes aînées. Le but est de déployer un réseau de vigiles bénévoles dans l’arrondissement Jonquière, afin d’accroître la sécurité des personnes aînées, de mieux les informer sur leurs droits et de lutter contre les préjugés dont elles pourraient être victimes.
2. Échéancier :
Le projet a été initié avec l’embauche d’un chargé de projet au début mars 2014 et les formations débuteront dès que des vigiles potentiels auront démontré leur intérêt via les partenaires identifiés.

3. Déploiement :
D’abord, le projet sera déployé dans l’arrondissement de Jonquière, qui compte 59 900 habitants, dont 17.5% de personnes de 65 ans et plus. Le territoire se retrouve donc au cœur des défis reliés au vieillissement actif de la population et à la prévention des risques associés à la maltraitance.

4. Cadre de référence :
Pour parvenir à relever ces défis, le comité Abus jamais plus... pour une retraite sereine a développé le concept de vigilance appliquée à la sphère sociale. Cette approche permet au réseau de se distinguer de celui des « sentinelles », nom employé dans le cadre d’un projet de prévention similaire, déployé par l’Association des grands-parents du Québec à Beauport en 2009, mais principalement associé à la prévention du suicide.

5. La notion de vigilance sociale
La notion de vigilance possède un grand nombre de définitions, selon les auteurs consultés. Sébastien Brion, docteur en Sciences de Gestion de l’université de Savoie en France, a répertorié les principales dans le cadre d’un article paru en 2005, dans la Revue française de gestion. Selon lui, la définition qui résume le mieux la notion de vigilance est la suivante : « La vigilance correspond à une capacité de perception, d’interprétation et de réponse rapide et fiable face à une situation problématique ou impromptue. »

6. La vigilance et l’approche préventive
Nous retrouvons dans cette définition les principaux éléments d’une démarche de prévention des abus, dans la mesure où les personnes appelées à détecter les situations, plutôt « problématiques » qu’impromptues dans le cas qui nous intéresse, doivent être capables de les percevoir, de les interpréter correctement et de proposer une réponse rapide et adéquate.
Pour atteindre cet objectif, il faut d’abord former et informer les bénévoles pour qu’ils soient en mesure de reconnaître les signaux indiquant une situation d’abus potentiel.

Dans un deuxième temps, les bénévoles doivent être en mesure d’interpréter les indices recueillis. Il faut éviter de sauter hâtivement aux conclusions sans passer par l’étape de l’analyse objective de la situation. Des outils favorisant l’interprétation, comme le test ODIVA, leur seront fournis.
Enfin, les bénévoles doivent connaître les différentes solutions qui s’offrent pour prévenir une situation d’abus ou pour y mettre fin. Une bonne connaissance des différents services régionaux engagés dans la prévention leur permettra d’orienter les personnes en situation de maltraitance vers la ressource appropriée.

7. La notion de vigile
Outre les policiers, les gens qui sont spécialement formés pour exercer une vigilance dans la communauté sont les vigiles. Pour bien comprendre leur fonction, il faut remonter aux origines latines du mot. Le terme vigil était employé dans la Rome antique pour désigner les citoyens chargés de surveiller les remparts de la cité pendant la nuit. En cas de danger, ils devaient sonner l’alarme pour avertir la communauté.

Aujourd’hui, l’utilisation de ce terme pour identifier les personnes formées dans le cadre du projet de prévention du comité Abus jamais plus... pour une retraite sereine permet de revenir au concept d’implication citoyenne à l’origine du mot. Ce recours à une image profondément ancrée dans l’histoire des sociétés occidentales augmente d’autant la valeur symbolique de l’implication des citoyens dans le projet. Pour cette raison, le comité estime que les bénévoles pourront, à leur gré, afficher leur appartenance au réseau, qui se dotera d’une image rassembleuse. Ceux qui préfèrent agir dans l’anonymat pourront également le faire.

8. Le réseautage avec le milieu :
Afin de favoriser le déploiement et la pérennité du réseau, le chargé de projet prendra contact avec les organisations locales, communautaires comme privés, et les autorités municipales. Il rendra disponible toutes les informations relatives au projet et établira des partenariats favorisant la diffusion de cette information.

9. La formation :
Deux types de formations seront offerts. Le premier sera obligatoire pour être reconnu comme vigile en prévention des abus envers les aînés. Il s’agira d’une formation dite «générique», présentant les diverses formes de maltraitance, les principaux facteurs de risque, les outils d’évaluation et les ressources du milieu.

Le second consiste en une série de trois formations dites « spécifiques », portant sur les thèmes des abus financiers, des droits de la personne aînée et de la notion de négligence. Elles seront offertes dans les milieux aux vigiles intéressés à parfaire leurs connaissances sur ces aspects.

Des certificats de reconnaissance seront émis aux participants, attestant de leur participation au programme de formation.

François Lepage, chargé de projet, AQDR Jonquière, 418-540-7997

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